3ème arrondissement:
LA FONTAINE DU VERTBOIS
La fontaine du Vertbois se situe à l'angle des rues du Vertbois et de Saint Martin.
Elle fut bâtie en 1712 par Pierre Bullet, responsable des plans de modifications des bâtiments de Saint-Martin-des-Champs, dans une des tours de l’enceinte fortifiée du prieuré.
En 1882, tour et fontaine furent déplacées et remontées à leur emplacement actuel.
La fontaine comprend un soubassement d’où l’eau jaillit par un mascaron de bronze à tête d’animal mythologique (un griffon).
Le bas-relief que l'on voit au-dessus de la fontaine représente un magnifique vaisseau sur les flots de la mer. |
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LA FONTAINE DES ARTS ET METIERS
 Mercure et la Musique
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La fontaine des Arts et Métiers est située dans le squarre Chautemps et composée de 2 parties.
Bâtie en 1860 par Gabriel Davioud, les deux bâtiments de la Fontaine des Arts-et-Métiers se composent d’un bassin oblong, terminé par deux parties demi-circulaires et entouré d’une pelouse disposée en boulingrin. Deux figures en bronze sont accroupies sur un socle en pierre qui fait corps avec le pied de la vasque en pierre du Jura.
Les deux figures de la fontaine la plus rapprochée du Théâtre-Lyrique, sculptées par Auguste Ottin, représentent Mercure et la Musique.
Les deux figures sur l’autre fontaine représentent l’Agriculture et le Travail, réalisées par Charles Gumery.
L’eau s’échappe du pied des deux vasques par deux têtes de lions, et du milieu des vasques par deux jets d’eau verticaux |
 l’Agriculture et le Travail
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LA FONTAINE DES HAUDRIETTTES
La fontaine des Haudriettes se situe à l'angle des rues des Haudriettes et des archives.
Edifiée en 1638, la Fontaine des Haudriettes fut reconstruite en 1760 d’après les dessins de Pierre-Louis Moreaux-Desproux.
D’après la légende, un drapier du 12ème siècle, nommé Haudry, partit aux croisades et fut déclaré mort. Son épouse, fidèle, entra au couvent. Mais Haudry revint. L’Eglise, émue devant cet exemple de vertu, releva la nonne de ses voeux.
La fontaine des Haudriettes est la seule trace, remaniée au 18ème siècle, de l’Hôpital offert par Haudry en remerciement. La naïade, vue de dos et appuyée sur son urne, sculptée dans le dé qui orne le piédestal en applique est de Pierre-Philippe Mignot (1715-1770).
La fontaine est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1925. |
LA FONTAINE BOUCHERAT
La fontaine Boucherat est située à l'angle de la rue Charlot et de la rue de Turenne.
Elle est l'oeuvre de l'architecte Jean Beausire qui en dressera le devis définitif le 22 avril 1698.
La partie supérieure du monument porte l'inscription latine suivante :
FAVSTA PARISIACAM LODOICO REGE PER VRBEM PAX VT FVNDET OPES FONS ITA FVNDIT AOVAS
Ce qui signifie: "De même que l'heureuse paix conclue par le Roi Louis répandra l'abondance dans la ville de Paris, cette fontaine lui donnera ses eaux".
La paix évoquée concerne le traité de Ryswyck (Pays-Bas) signé par Louis XIV le 20 septembre 1697.
La fontaine est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1925.
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LA FONTAINE DE JOYEUSE
Cette fontaine se situe au 41 de la rue de Turenne.
Elle date de 1847 et fut sculptée par Isidore Boitel.
Elle remplace une fontaine dite fontaine Saint-Louis, construite suite à un arrêt de 1671 promulgué par le roi Louis XIV.
En pierre, surmontée des armes de Paris, elle se compose d'une abside en cul-de-four abritant une sculpture en bronze d'un jeune enfant tenant une cruche dont l'eau se déverse dans une vasque en forme de coquille. Le plafond voûté de la niche représente en bas-relief des animaux aquatiques.
La fontaine est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1925. |
LA FONTAINE DE PARADIS
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L'ancienne fontaine se situe à l'angle des rues des francs bourgeois et des archives (anciennement les rues du Chaume et du Paradis).
Il ne reste de cette fontaine que le fronton et une plaque indiquant son existence. Elle fut construite en 1636 lors de la construction de l'hotel particulier de Soubise dans le mur d'enceinte et fut supprimée en 1706.
En 1959, une porte fut percée à la place de l'ancienne arrivée d'eau. Il s'agit de l'entrée de la boutique des archives nationales qu'abrite l'Hotel de Soubise.
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