1er arrondissement:
LA FONTAINE DES INNOCENTS

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La fontaine des Innocents est située au cœur de Paris dans le quartier des Halles (place Joachim du Bellay). La fontaine des Innocents a été réalisée entre 1546 et 1549, en remplacement d'une fontaine remontant à l'époque de Philippe Auguste, par Jean Goujon, sur un dessin de Pierre Lescot, afin de célébrer l'entrée solennelle d'Henri II à Paris. Elle fut d'abord implantée au croisement de la rue Saint-Denis et de la rue aux Fers (partie de l'actuelle rue Berger). Adossée à l’église des Saints-Innocents, elle ne possédait alors que trois arcades ornées de nymphes et de naïades. A la fin du XVIIe siècle, l'ensemble des cimetières de Paris furent vidés et remplacés par les cimetières actuels, situés à l'époque à l'extérieur de la ville. Le cimetière des innocents, plus communément qualifié de charnier, et qui jouxtait l'église des innocents a été vidé lui aussi, suite à l'effondrement d'un muret dans une cave. On déplaça la fontaine pour l'installer sur la place des Innocents récemment créée. Il fut donc nécessaire de sculpter une quatrième face à la fontaine, travail exécuté en 1788 par Augustin Pajou, qui s'efforça de retrouver la même inspiration que son prédécesseur. Lorsqu'en 1858 on créa un square pour remplacer le marché, on déplaça à nouveau la fontaine de quelques mètres pour l'implanter au centre de ce nouveau square. On ajouta un piédestal à six vasques sur chaque face |
LA FONTAINE DU PALMIER
OU LA FONTAINE DE LA VICTOIRE
OU LA FONTAINE DU CHATELET

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La fontaine du Palmier est située place du Châtelet, entre les deux théâtres. Cette fontaine fut commandée par Napoléon Ier qui fera raser le Grand Châtelet en 1802, afin de libérer l'espace pour une nouvelle place. Il y fera construire une fontaine par Bralle, entre 1806 et 1808. La colonne de la fontaine est ornée de feuilles de palmiers qui lui donneront son nom de fontaine du Palmier. Elle est cerclée de bagues portant le nom des campagnes d'Egypte et d'Italie et surmontée d'un globe supportés par des nuages et de têtes d'anges. La Victoire tendant des couronnes de laurier qui domine le monument est une copie de l'oeuvre de Boizot. L'original est conservé dans une cour du musée Carnavalet. Quatre figures allégoriques en pierre, se tenant la main, entourent le fût. Elles représentent la Prudence, la Tempérance, la Justice et la Force. L'un des cotés de la base est orné d'un aigle agrippant une couronne de laurier, sculpté par Louis Simon Boizot. Ce dernier sculptera également les cornes d'abondance terminées par des becs de dauphin d'où jaillit l'eau. Les quatre sphinx accroupis au pied du soubassement, qui alimentent les bassins inférieurs, ont été dessinés par Gabriel Davioud et sculptés par Jacquemart. Le socle porte une inscription indiquant l'emplacement du parloir des Bourgeois, ancêtre de la municipalité de Paris. |
LA FONTAINE DE LA PYRAMIDE DU LOUVRE
La Pyramide du Louvre est une pyramide de verre et de métal, située au milieu de la cour Napoléon du Musée du Louvre. Commandée par François Mitterrand en 1983, la pyramide a été conçue par l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei. Elle a été inaugurée le 4 mars 1988. La structure, qui a été entièrement construite de segments de verre, s'élève à 20,6 mètres sur une base carrée de 35 mètres de côté. La pyramide est composée de 603 losanges et 70 triangles en verre. |
LA FONTAINE MOLIERE

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La fontaine Molière se situe à l'angle des rues de Richelieu et Molière.

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La fontaine Molière, financée par la première souscription nationale d'un monument commémoratif parisien non dédié à un souverain, a été conçue par l'architecte Visconti.
La statue de l'écrivain assis tenant une plume à la main, en bronze, est l'oeuvre du sculpteur Seurre.
Le socle de cette statue est soutenu par les figures de la Comédie sérieuse et de la Comédie légère sculptées par J.J. Pradier.
A leur pied, trois têtes de lions crachent l'eau dans des vasques circulaires.
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LA FONTAINE DE LA CROIX DU TRAHOIR
La fontaine de la Croix du Trahoir se situe à l'intersection des rues de l'Arbre-Sec et de Saint Honoré.
Elle a été édifiée une première fois en 1529 à l'initiative de François Ier côté rue Saint-Honoré. Elle tient son nom de la place où, jusqu'en 1739, on coupait les oreilles des serviteurs indélicats. Une potence (l'arbre sec) et la roue y furent longtemps dressées « pour servir d'exemple aux passants ». Elle fut reconstruite en 1606 puis déplacée en 1636 car elle gênait la circulation dans la rue Saint-Honoré. Laissée sans entretien, elle tombait en ruines lorsqu'en 1775 l'architecte Germain Soufflot fut chargé de la reconstruire.
La fontaine de la Croix du Trahoir est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.

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LES FONTAINES DU THEATRE FRANCAIS
Côté rue de Richelieu:

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Les deux fontaines sont situées à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, place André Malraux.
Elles ont été élevées à la demande du baron Haussmann en 1874 par un de ses collaborateurs, l'architecte Gabriel Davioud. |
Côté rue Saint Honoré:

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La fontaine située à l'entrée de la rue de Richelieu, en face de la Comédie Française est surmontée d'une Nymphe fluviale en bronze de Mathurin Moreau avec à la base, une ronde d'enfants, également en bronze de Charles Gauthier.

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La fontaine à l'angle de la rue Saint Honoré, au sommet, une Nymphe marine de Carrier-Belleuse, un des précurseurs de l'Art nouveau» avec à la base une ronde d'enfants de Louis Eudes.

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LES FONTAINES SPHERADES DU PALAIS ROYAL
Les deux fontaines horizontales à boules métalliques se situent sur le parvis de la cour d'Orléans, entre le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture, dans les jardins du palais royal.
Elles ont été conçues par de Pol Bury et furent placées en 1985 à la même époque que les colonnes de Daniel Buren. |
LA FONTAINE DU JARDIN DU PALAIS ROYAL

LE BASSIN DU JARDIN DES TUILERIES

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